Conserver et exploiter de manière durable les océans, les mers et les ressources marins aux fins du développement durable

« Notre eau de pluie, notre eau potable, notre météo, notre climat, nos côtes, une grande partie de notre nourriture, et même l’oxygène de l’air que nous respirons, sont tous alimentés et régulés par la mer. Tout au long de l’histoire, les océans et les mers ont été essentiels pour le commerce et le transport ».

La température, la composition, les courants et les écosystèmes des océans jouent un rôle essentiel pour la vie humaine. Si plus de trois milliards de personnes dépendent de la diversité biologique marine et côtière pour leur subsistance, près d’un tiers des stocks halieutiques de la planète est actuellement surexploité. Il n’est plus possible de continuer ainsi, car même les personnes qui vivent loin des océans en dépendent pour leur survie. Les océans absorbent près de 30 % du dioxyde de carbone d’origine anthropique, mais les émissions de CO2 n’ont jamais été aussi élevées ni les océans aussi acides (+26 % depuis le début de la révolution industrielle). Nos déchets n’arrangent pas non plus les choses (on estime par exemple à 13 000 le nombre de débris de plastique par km² d’océan). La situation est grave, certes, mais pas désespérée. Les objectifs de développement durable définissent des cibles en matière de protection et de gestion des ressources marines.

Cible de l'objectif #14 : Conserver et exploiter de manière durable les océans, les mers et les ressources marins aux fins du développement durable

- D’ici à 2025, prévenir et réduire nettement la pollution marine de tous types, en particulier celle résultant des activités terrestres, y compris les déchets en mer et la pollution par les nutriments,

- D’ici à 2020, gérer et protéger durablement les écosystèmes marins et côtiers, notamment en renforçant leur résilience, afin d’éviter les graves conséquences de leur dégradation et prendre des mesures en faveur de leur restauration pour rétablir la santé et la productivité des océans,

- Réduire au maximum l’acidification des océans et lutter contre ses effets, notamment en renforçant la coopération scientifique à tous les niveaux,

- D’ici à 2020, réglementer efficacement la pêche, mettre un terme à la surpêche, à la pêche illicite, non déclarée et non réglementée et aux pratiques de pêche destructrices et exécuter des plans de gestion fondés sur des données scientifiques, l’objectif étant de rétablir les stocks de poissons le plus rapidement possible, au moins à des niveaux permettant d’obtenir un rendement constant maximal compte tenu des caractéristiques biologiques,

- D’ici à 2020, préserver au moins 10 % des zones marines et côtières, conformément au droit national et international et compte tenu des meilleures informations scientifiques disponibles,

- D’ici à 2020, interdire les subventions à la pêche qui contribuent à la surcapacité et à la surpêche, supprimer celles qui favorisent la pêche illicite, non déclarée et non réglementée et s’abstenir d’en accorder de nouvelles, sachant que l’octroi d’un traitement spécial et différencié efficace et approprié aux pays en développement et aux pays les moins avancés doit faire partie intégrante des négociations sur les subventions à la pêche menées dans le cadre de l’Organisation mondiale du commerce,

- D’ici à 2030, faire mieux bénéficier les petits États insulaires en développement et les pays les moins avancés des retombées économiques de l’exploitation durable des ressources marines, notamment grâce à une gestion durable des pêches, de l’aquaculture et du tourisme,

- Approfondir les connaissances scientifiques, renforcer les capacités de recherche et transférer les techniques marines, conformément aux Critères et principes directeurs de la Commission océanographique intergouvernementale concernant le transfert de techniques marines, l’objectif étant d’améliorer la santé des océans et de renforcer la contribution de la biodiversité marine au développement des pays en développement, en particulier des petits États insulaires en développement et des pays les moins avancés,

- Garantir aux petits pêcheurs l’accès aux ressources marines et aux marchés,

- Améliorer la conservation des océans et de leurs ressources et les exploiter de manière plus durable en application des dispositions du droit international, énoncées dans la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer, qui fournit le cadre juridique requis pour la conservation et l’exploitation durable des océans et de leurs ressources, comme il est rappelé au paragraphe 158 de « L’avenir que nous voulons ».

Où en est la Tunisie concernant l’ODD #14 ?

En Tunisie, le secteur de la pêche procure plus de 52 mille postes d’emplois et des sources de revenu à 20 mille autres chefs de familles1. La production halieutique annuelle moyenne pour la période 2011-2016 (122 287 tonnes) a connu une augmentation de 20% par rapport à la période 2007-2010 et ce, malgré l’adhésion de la Tunisie au système du repos biologique dans les zones maritimes surexploitées.

Faits et chiffres

espèces végétales marines et aquatiques ont été recensées tout au long du littoral tunisien

espèces animales marines et aquatiques sont identifiées(2100)

de production halieutique annuelles moyenne pour la période 2011-2016

e-Participation

La Tunisie prépare sa revue nationale volontaire, RNV-2021.
Votre voix a de l’importance et vos avis comptent, faites-le savoir.

Plateforme de la communauté d’acteurs tunisiens pour la réalisation des ODD.

Lettre d’information

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