Préserver et restaurer les écosystèmes terrestres, en veillant à les exploiter de façon durable, gérer durablement les forêts, lutter contre la désertification, enrayer et inverser le processus de dégradation des terres et mettre fin à l’appauvrissement de la biodiversité.

"La déforestation et la désertification – causées par les activités humaines et le changement climatique – posent des défis majeurs au développement durable et ont des répercussions négatives sur la vie et les moyens de subsistance de millions de personnes qui luttent contre la pauvreté".

Les humains et les animaux dépendent de la biodiversité des sols pour leur alimentation, la qualité de l’air et de l’eau, mais aussi pour lutter contre les changements climatiques. Les végétaux représentent 80 % du régime alimentaire humain. Les forêts, qui occupent 30 % de la surface du globe, contribuent à la pureté de l’air, à la propreté de l’eau et à la régulation du climat sur Terre, sans parler des millions d’espèces animales qu’elles abritent. Les sols et la biodiversité qui en dépendent sont aujourd’hui en danger. Les terres arables disparaissent 30 à 35 fois plus vite qu’auparavant. La désertification gagne du terrain et des espèces animales sont en voie d’extinction. Avec les objectifs de développement durable, qui visent à préserver et à restaurer les écosystèmes terrestres tels que les forêts, les zones humides et arides, et les montagnes d’ici 2020, nous pouvons heureusement inverser ces tendances.

Cible de l'objectif #15 : Préserver et restaurer les écosystèmes terrestres, enveillant à les exploiter de façon durable, gérerdurablement les forêts, lutter contre la désertification, enrayeret inverser le processus de dégradation des terres et mettre fin à l’appauvrissement de la biodiversité

- D’ici à 2020, garantir la préservation, la restauration et l’exploitation durable des écosystèmes terrestres et des écosystèmes d’eau douce et des services connexes, en particulier les forêts, les zones humides, les montagnes et les zones arides, conformément aux obligations découlant des accords internationaux,

- D’ici à 2020, promouvoir la gestion durable de tous les types de forêt, mettre un terme à la déforestation, restaurer les forêts dégradées et accroître considérablement le boisement et le reboisement au niveau mondial,

- D’ici à 2030, lutter contre la désertification, restaurer les terres et sols dégradés, notamment les terres touchées par la désertification, la sécheresse et les inondations, et s’efforcer de parvenir à un monde sans dégradation des sols,

- D’ici à 2030, assurer la préservation des écosystèmes montagneux, notamment de leur biodiversité, afin de mieux tirer parti de leurs bienfaits essentiels pour le développement durable,

- Prendre d’urgence des mesures énergiques pour réduire la dégradation du milieu naturel, mettre un terme à l’appauvrissement de la biodiversité et, d’ici à 2020, protéger les espèces menacées et prévenir leur extinction,

- Favoriser le partage juste et équitable des bénéfices découlant de l’utilisation des ressources génétiques et promouvoir un accès approprié à celles-ci, ainsi que cela a été décidé à l’échelle internationale,

- Prendre d’urgence des mesures pour mettre un terme au braconnage et au trafic d’espèces végétales et animales protégées et s’attaquer au problème sous l’angle de l’offre et de la demande,

- D’ici à 2020, prendre des mesures pour empêcher l’introduction d’espèces exotiques envahissantes, atténuer sensiblement les effets que ces espèces ont sur les écosystèmes terrestres et aquatiques et contrôler ou éradiquer les espèces prioritaires,

- D’ici à 2020, intégrer la protection des écosystèmes et de la biodiversité dans la planification nationale, dans les mécanismes de développement, dans les stratégies de réduction de la pauvreté et dans la comptabilité,

- Mobiliser des ressources financières de toutes provenances et les augmenter nettement pour préserver la biodiversité et les écosystèmes et les exploiter durablement,

- Mobiliser d’importantes ressources de toutes provenances et à tous les niveaux pour financer la gestion durable des forêts et inciter les pays en développement à privilégier ce type de gestion, notamment aux fins de la préservation des forêts et du reboisement,

- Apporter, à l’échelon mondial, un soutien accru à l’action menée pour lutter contre le braconnage et le trafic d’espèces protégées, notamment en donnant aux populations locales d’autres moyens d’assurer durablement leur subsistance.

Où en est la Tunisie concernant l’ODD #15 ?

En Tunisie, la proportion de la surface du pays couverte par les zones forestières demeure faible et n’a pas changé au cours des dernières années. Conjuguée avec l’aridité du climat et les changements climatiques, la faiblesse de la couverture forestière ne peut qu’accentuer la désertification, la dégradation et la perte de productivité des écosystèmes agricoles, pastoraux et forestiers. Face à la dégradation forestière ayant touchée 40% de la superficie forestière totale, plusieurs efforts ont été entrepris par la Tunisie et ont permis de ralentir le cours de la déforestation. Pour accélérer ces efforts de reboisement, la Tunisie a mis en place une stratégie nationale de développement et de gestion durable des forêts et des parcours (2015-2024).

Faits et chiffres

le taux du couvert végétal par rapport à la superficie totale du territoire

ressources en sol menacées par la désertification et la dégradation (% du territoire)

du total du territoire du pays sont des aires protégés terrestres

e-Participation

La Tunisie prépare sa revue nationale volontaire, RNV-2021.
Votre voix a de l’importance et vos avis comptent, faites-le savoir.

Plateforme de la communauté d’acteurs tunisiens pour la réalisation des ODD.

Lettre d’information

Portail web réalisé avec le soutien technique et financier du : PNUD
Copyright © 2021 MEFAI. Tous droits réservés | Powered by webdesign.