Éliminer la faim, assurer la sécurité alimentaire, améliorer la nutrition et promouvoir l'agriculture durable

"Un changement profond du système mondial d’alimentation et d’agriculture est nécessaire si nous voulons nourrir les 925 000 000 personnes qui aujourd’hui ont faim et les 2 milliards de personnes supplémentaires attendues d’ici à 2050"

Le nombre de personnes souffrant de la faim a quasiment été divisé par deux ces 20 dernières années. Une grande partie des pays auparavant en proie à la faim et à la famine peuvent dorénavant répondre aux besoins nutritionnels des populations les plus vulnérables. Il s’agit là d’un incroyable tour de force. Nous pouvons à présent aller encore plus loin en éliminant la faim et la malnutrition une fois pour toutes. Cela impliquerait notamment de promouvoir une agriculture durable et de soutenir des petits exploitants. Le défi est de taille, mais nous devons y faire face si nous ne voulons plus que près d’une personne sur neuf ait à se coucher le ventre vide chaque soir. Imaginons un monde où toutes les personnes pourraient avoir accès à une nourriture suffisante et nutritive, tout au long de l’année. Ensemble, nous pouvons faire de ce rêve une réalité en 2030.

Cible de l'objectif #2 : Éliminer la faim, assurer la sécurité alimentaire, améliorer la nutrition et promouvoir l'agriculture durable

- D’ici à 2030, éliminer la faim et faire en sorte que chacun, en particulier les pauvres et les personnes en situation vulnérable, y compris les nourrissons, ait accès tout au long de l’année à une alimentation saine, nutritive et suffisante,

- D’ici à 2030, mettre fin à toutes les formes de malnutrition, y compris en réalisant d’ici à 2025 les objectifs arrêtés à l’échelle internationale relatifs aux retards de croissance et à l’émaciation parmi les enfants de moins de 5 ans, et répondre aux besoins nutritionnels des adolescentes, des femmes enceintes ou allaitantes et des personnes âgées,

- D’ici à 2030, doubler la productivité agricole et les revenus des petits producteurs alimentaires, en particulier les femmes, les autochtones, les exploitants familiaux, les éleveurs et les pêcheurs, y compris en assurant l’égalité d’accès aux terres, aux autres ressources productives et intrants, au savoir, aux services financiers, aux marchés et aux possibilités d’ajout de valeur et d’emploi autres qu’agricoles,

- D’ici à 2030, assurer la viabilité des systèmes de production alimentaire et mettre en œuvre des pratiques agricoles résilientes qui permettent d’accroître la productivité et la production, contribuent à la préservation des écosystèmes, renforcent les capacités d’adaptation aux changements climatiques, aux phénomènes météorologiques extrêmes, à la sécheresse, aux inondations et à d’autres catastrophes et améliorent progressivement la qualité des terres et des sols,

- D’ici à 2020, préserver la diversité génétique des semences, des cultures et des animaux d’élevage ou domestiqués et des espèces sauvages apparentées, y compris au moyen de banques de semences et de plantes bien gérées et diversifiées aux niveaux national, régional et international, et favoriser l’accès aux avantages que présentent l’utilisation des ressources génétiques et du savoir traditionnel associé et le partage juste et équitable de ces avantages, ainsi que cela a été décidé à l’échelle internationale,

- Accroître, notamment dans le cadre du renforcement de la coopération internationale, l’investissement en faveur de l’infrastructure rurale, des services de recherche et de vulgarisation agricoles et de la mise au point de technologies et de banques de gènes de plantes et d’animaux d’élevage, afin de renforcer les capacités productives agricoles des pays en développement, en particulier des pays les moins avancés,

- Corriger et prévenir les restrictions et distorsions commerciales sur les marchés agricoles mondiaux, y compris par l’élimination parallèle de toutes les formes de subventions aux exportations agricoles et de toutes les mesures relatives aux exportations aux effets similaires, conformément au mandat du Cycle de développement de Doha,

- Adopter des mesures visant à assurer le bon fonctionnement des marchés de denrées alimentaires et des produits dérivés et faciliter l’accès rapide aux informations relatives aux marchés, y compris les réserves alimentaires, afin de contribuer à limiter l’extrême volatilité du prix des denrées alimentaires.

Où en est la Tunisie concernant l’ODD #2 ?

Avec une offre alimentaire suffisante, la Tunisie a réussi à maintenir la proportion des personnes souffrant de sous-alimentation en dessous de 5% en 2015-2017, mais elle fait face à des risques considérables liés à l’accessibilité de certaines catégories vulnérables à une nutrition saine et durable et à la perte de 50% des surfaces cultivables d’ici 2050.

Faits et chiffres

des tunisiens souffrent d’anémie

des tunisiens sont en surpoids

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La Tunisie prépare sa revue nationale volontaire, RNV-2021.
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